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Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Extraits de brèves de la revue exercer > Le 6e sens médical - Octobre 2014 | |
Dans cette catégorie: L'infiltration du genou c'est pas l'pied !... Mai 2020 Stress et infections ... Février 2020 C'est urgent Docteur ? ... Janvier 2020 Oméga 3 et Grossesse ...Novembre 2019 L'éducation protège ... Octobre 2019 Touche pas à ma prostate ! ... Septembre 2019 Gastroentérite aiguë, la fin des antiémétiques ? ... Juin 2019 e-cigarette ou substituts nicotiniques ?... Mai 2019 Adapter l'aspirine au poids - Avril 2019 CRP et cancer du Poumon - Mars 2019 Encore un RDV raté ! - Février 2019 Chlamydiae, ça marche pas ! -Janvier 2019 Diclofénac et risque cardiovasculaire... Décembre 2018 En finir avec le PSA... - Novembre 2018 Exacerbations d'asthme : comment administrer les corticoïdes ? - Octobre 2018 Alcool et crampes - Septembre 2018 Toujours pas de PSA - Mai 2018 e-consultation : la panacée ? - Avril 2018 Chirurgie bariatrique et suicide - Mars 2018 Pour changer les pratiques, changeons de pratique - Décembre 2017 Oublies pas la bandelette ! - Novembre 2017 Molluscum contagiosum - Octobre 2017 Hypothyroïdie fruste chez les personnes âgées - Septembre 2017 Des céréales complètes pour une santé parfaite ! - Juillet 2017 Que j’aime ta couleur café… Avril 2017 J'ai trop saigné... Février 2017 Faut-il porter une contention dans un avion ? Janvier 2017 Octobre n’est peut-être pas si rose… Novembre 2016 La forêt plus menaçante que l’arbre coupé ? Novembre 2016 Zoom sur... les IPP - Novembre 2015 Modes de rémunération des médecins généralistes : quelles conséquences ? - Juin 2015 Quelle perception les patients obèses ont-ils de leur poids ? - Mars 2015 Les notices médicamenteuses : info ou intox ? Février 2015 Traiter les patients âgés diabétiques de type 2 - Décembre 2014 Prédire l'obésité chez les nouveaux-nés ? - Juin 2013 Le « baiser maternel » contre le corps étranger nasal - Février 2013 Corticoïdes inhalés et croissance - Novembre 2012 Démences : centres mémoire ou MG ? Eté 2012 Les vieux chouchoutés - avril 2012 Le mirage des chiffres - mars 2012 Surveillance des anticoagulants oraux - février 2012 Fichiers joints: |
Le 6e sens médical - Octobre 2014Créé le mardi 28 octobre 2014 Le 6e sens médical : valeur prédictive positive d’une suspicion de maladie grave par un médecin généraliste D’après une étude danoise, la suspicion d’une maladie grave par un médecin généraliste justifierait des investigations même en l’absence de symptôme ou de signe clinique. La suspicion d’un cancer ou d’une maladie grave à la fin d’une consultation par un médecin généraliste serait fortement prédictive. 404 médecins généralistes ont enregistré les données de patients majeurs ayant consulté au cours d’une journée, y compris leur suspicion d’une maladie grave ou d’un cancer. Ces patients ont ensuite été suivis via un registre national. Sur 4 518 patients, les médecins ont suspecté une maladie grave 257 fois (5,7%). L’âge, des symptômes digestifs, hématologiques, ou gynécologiques étaient associés à une suspicion de maladie grave. La prévalence de suspicion était plus élevée chez les hommes, les patients âgés, les patients atteints de maladies chroniques et les retraités. Le diagnostic de maladie grave ou de cancer dans les 2 mois suivant la consultation était plus fréquent lorsque le médecin avait suspecté quelque chose : HR = 2,98 ; (IC95 = 1,93-4,62) pour toutes maladies graves confondues, et HR = 7,55 ; (IC95 = 2,66-21,39) pour les cancers seuls. Parmi les 42 patients pour lesquels la suspicion du médecin a été confirmée, 22 avaient des symptômes relatifs au diagnostic HR = 52,4 ; (IC95 = 37,7-66,6). La valeur prédictive positive de la suspicion des médecins était respectivement de 9,8 % dans les 2 mois et de 16,4 % dans les 6 mois suivant la consultation initiale. D’après les auteurs, le système de santé au Danemark et au Royaume-Uni permet un accès rapide aux investigations complémentaires uniquement en cas de signes spécifiques. Il n’est pas adapté à la médecine générale, car les symptômes y sont souvent mal définis ou aspécifiques. Ils demandent que les médecins généralistes aient un accès rapide aux examens endoscopiques ou d’imagerie en cas de suspicion de maladie grave.
Br J Gen Pract 2014; doi:10.3399/bjgp14X680125.
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