|
![]() |
|||||||
|
|||||||
Bonjour, Visiteur
|
|||||||
|
|||||||
Conseil Scientifique > Productions du Conseil Scientifique > Avis du Conseil Scientifique > Soins du patient ayant une consommation d’alcool à risque en médecine générale - Pour un repérage systématique et non jugeant | |
Dans cette catégorie: L'approche centrée patient en médecine générale Iatrogénie médicamenteuse : constat et propositions Eviter la visco-supplémentation dans la gonarthrose Intérêt du score calcique dans l'évaluation du risque cardiovasculaire en médecine générale Vaccin Comirnaty® contre la Covid-19 chez l’enfant âgé de 5 à 11 ans : une aide à la décision Pas d’aspirine pour les patients à risque cardiovasculaire en prévention primaire Vaccin AZD1222 (AstraZeneca) contre la Covid-19 : une aide à la décision Vaccin Moderna mRNA-1273 contre la Covid-19 : une aide à la décision Décider selon les données de la science, y compris en période pandémique Covid-19 : y a-t-il une place pour l’hydroxychloroquine (Plaquénil®) en médecine générale ? Covid 19 : argumentaire scientifique sur le dépistage de masse et le confinement L’association entre nombre de médecins généralistes par habitant et santé populationnelle Le développement de pratiques infirmières avancées en soins premiers en France Fichiers joints: |
Soins du patient ayant une consommation d’alcool à risque en médecine générale - Pour un repérage systématique et non jugeantAvis du Conseil Scientifique du 18 juin 2019Créé le mardi 18 juin 2019 Soins du patient ayant une consommation d’alcool Le repérage de l’usage d’alcool à risque est justifié par la mortalité attribuable à cette drogue, c’est la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac en France en 2015 (41 000 décès estimés)1. En 2017, 10% des français étaient usagers quotidiens et 35% des adultes ont eu au moins une alcoolisation ponctuelle importante au cours de l’année écoulée2. En France, les critères pour définir qu’une consommation est à faible risque ont été récemment modifiés : pas plus de 2 verres par jour, au maximum 10 verres par semaine, avec au moins un jour sans alcool dans la semaine3. Le repérage précoce suivi d’une intervention brève (RPIB) semble avoir un intérêt chez les personnes ayant une consommation d’alcool à risque, mais pas en cas de trouble d’usage de l’alcool (terme ayant remplacé le terme dépendance dans le DSM-5), notamment s’il est modéré ou sévère4. Son efficacité en soins premiers est modeste (diminution de la consommation déclarée d’alcool de 20 grammes par semaine [IC95% : 38 – 12])5. Pour autant, il semblerait y avoir un intérêt à la prise en charge des problèmes d’alcool pour les patients suivis en soins premiers par rapport aux soins spécialisés en addictologie avec deux fois moins de jours avec alcoolisation ponctuelle importante6. Pour améliorer les modalités du RPIB en médecine générale pour les patients ayant une consommation d’alcool à risque, le Conseil Scientifique du CNGE rappelle que :
La prise en charge du patient et l’analyse des outils disponibles en médecine générale seront publiés dans un prochain avis. --------------------------------------------------------------------------------------------------------- Références
Fichiers joints |