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CNGE > Espace communication et presse > Communiqués de presse CNGE > CP CNGE du 24 octobre 2016 - Conventionnement sélectif des médecins généralistes | |
Dans cette catégorie: CP CNGE / Les universitaires de médecine générale partagent l’inquiétude de la profession CP CNGE / Le Pr Olivier Saint-Lary réélu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Les annonces du ministre de la Santé et de la Prévention au congrès du CNGE CP CNGE / La phase de consolidation, 4e année du Diplôme de Médecine générale CP CNGE / Le CNGE défend l'autonomie des femmes et l'accès à l'IVG CP CNGE / Les médecins tous unis pour répondre au défi de la crise du système de santé CP CNGE / Le CNGE s’engage pour faire respecter les valeurs du soin et de la médecine générale CNGE - Le Pr. Rémy BOUSSAGEON nommé président du conseil scientifique du CNGE CNGE - Le vaccin Ad26.COV2.S Janssen contre la Covid-19 : une aide à la décision CP CNGE - Le Pr Olivier Saint-Lary élu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Halte à la fraude scientifique et à la confusion CP CNGE / Recommandation HAS : prise en charge des patients suspects de COVID-19 en première ligne Enquête nationale Covid 19 et Médecine générale CORONAVIRUS et Médecine Générale CORONAVIRUS - Epidémie, étudiants et MSU CP CNGE - Baclofène et sécurité des patients CP CNGE : Indépendance des médecins : un gage de qualité CP CNGE : Problème du choix des internes en Ile de France : Mme la Ministre s’agace et se trompe CP Homéopathie : le CNGE se félicite de la décision du grouvernement - Juillet 2019 CP Maladie de Lyme : 24 sociétés savantes se mobilisent pour protéger les patients CP CNGE - Homéopathie : une clarification bienvenue qui appelle une suite -Juillet 2019 CP CNGE - Il est temps de dérembourser les médicaments homéopathiques - Janvier 2019 CP CNGE / SNEMG Juin 2018 - Progression de l’offre des stages en médecine générale CP CNGE - Janvier 2018 - Dépistage du cancer du sein : pour une évolution au service des patient(e)s CP CNGE Décembre 2016 -Les publications de la filière universitaire de médecine générale en 2015 Faut-il avoir peur des médicaments ? Avril 2015 CP CNGE Mars 2015 - Médecine générale : où est passé le rapport Druais ? CP CNGE avril 2014 - Effectifs d'enseignants et d'étudiants en médecine générale CP CNGE mars 2014 - Qualification spécialiste MG CP CNGE janv 2014 - Le CNGE salue la mémoire de Jehan de Butler CP CNGE nov 2013 - Succès manifeste pour le congrès des 30 ans du CNGE CP CNGE nov 2013 - Lutter intelligemment contre l'antibio résistance CP CNGE mai 2013 - Alerte concernant les effectifs d’enseignants et d’internes en médecine générale CP CNGE déc 2012 - Le CNGE recense 6724 MSU et attend des mesures CP CNGE nov 2012 - V. Renard reconduit à la tête du CNGE CP CNGE nov 2012 - Mme la Ministre de la Santé au Congrès annuel du CNGE à Lyon CP CNGE sept 2012 - Maisons de santé universitaires pluri professionnelles CP CNGE juin 2012 - Modifier le dispositif DPC CP CNGE Déc 2011 - Des moyens pour poursuivre les efforts de recrutement et de formation des MSU Fichiers joints: |
CP CNGE du 24 octobre 2016 - Conventionnement sélectif des médecins généralistesCréé le lundi 24 octobre 2016 Conventionnement sélectif des médecins généralistes : une mauvaise idée récurrente qui aggraverait le problème démographique Le collège national des généralistes enseignants (CNGE) est la société scientifique et universitaire regroupant tous les enseignants en charge de la formation des futurs médecins généralistes. Pour faire face aux problèmes de la démographie médicale dans les territoires, certains élus relancent l’idée d’un conventionnement sélectif à l’installation, en voulant lier le conventionnement d’un médecin en zone dite « surdotée » au départ d’un médecin déjà installé. L’idée est que cette mesure obligerait mécaniquement à l’installation dans les zones dites « sous dotées ». Les universitaires de médecine générale reconnaissent bien sûr à la représentation nationale la légitimité à organiser la vie de la société et, dans ce cadre, un meilleur accès aux soins. Mais l’idée du conventionnement sélectif méconnaît gravement les processus de formation et d’installation des médecins généralistes, et méconnaît de surcroît qu’il n’existe plus aujourd’hui de zone « sur dotées » pour la médecine générale. La formation en médecine générale ne conduit pas automatiquement à son exercice. Une des raisons profondes du problème démographique est le recrutement des jeunes formés en médecine générale par les institutions, notamment par les établissements de santé, pour des modes d’exercice hospitaliers, institutionnels, voire industriels, qui les détournent de l’exercice en médecine générale. Cette tendance structurelle pèse d’autant plus lourdement que les conditions de formation des futurs généralistes comme leurs conditions d’exercice ont souffert historiquement et continuent à souffrir d’une moindre reconnaissance et de conditions beaucoup plus difficiles que pour les autres disciplines médico-chirurgicales. Cette moindre reconnaissance dans la formation comme dans l’exercice contribue toujours à orienter les futurs professionnels vers d’autres spécialités et d’autres modes d’exercice que la médecine générale. En rajoutant des contraintes géographiques très lourdes pour les jeunes médecins généralistes en fin de formation, en les contraignant à l’installation dans certaines zones où les élus n’ont parfois pas réussi à maintenir des services publics de qualité, le résultat est connu d’avance : la fuite des généralistes formés vers des modes d’exercice institutionnels et hospitaliers, aggravant la tendance qui est déjà la principale responsable du problème démographique. Ces conditions structurelles rendent pour les médecins généralistes le problème radicalement différent de celui de professions paramédicales pour lesquelles le conventionnement sélectif a permis une amélioration de la situation. Si les élus souhaitent résoudre le problème structurel de la démographie des médecins généralistes, les trois voies pour ce faire sont connues :
Tous les enseignants impliqués dans la formation des futurs généralistes ne veulent pas assister à la déclinaison d’idées simplistes dont l’application aggraverait une situation qu’ils contribuent depuis des années à améliorer, et pour laquelle ils ont alerté les élus depuis des années sans avoir été entendus. Pour le bureau du CNGE, son président, Pr Vincent Renard [06 25 80 33 29 - v.renard@cnge.fr]
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