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CNGE > Espace communication et presse > Communiqués de presse CNGE > CP CNGE Mars 2017 : Réforme du 3e cycle. Dernier rebondissement qui va détourner les internes de la médecine générale et aggraver la démographie ! | |
Dans cette catégorie: CP CNGE / Les universitaires de médecine générale partagent l’inquiétude de la profession CP CNGE / Le Pr Olivier Saint-Lary réélu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Les annonces du ministre de la Santé et de la Prévention au congrès du CNGE CP CNGE / La phase de consolidation, 4e année du Diplôme de Médecine générale CP CNGE / Le CNGE défend l'autonomie des femmes et l'accès à l'IVG CP CNGE / Les médecins tous unis pour répondre au défi de la crise du système de santé CP CNGE / Le CNGE s’engage pour faire respecter les valeurs du soin et de la médecine générale CNGE - Le Pr. Rémy BOUSSAGEON nommé président du conseil scientifique du CNGE CNGE - Le vaccin Ad26.COV2.S Janssen contre la Covid-19 : une aide à la décision CP CNGE - Le Pr Olivier Saint-Lary élu à la tête du Collège national des généralistes enseignants CP CNGE / Halte à la fraude scientifique et à la confusion CP CNGE / Recommandation HAS : prise en charge des patients suspects de COVID-19 en première ligne Enquête nationale Covid 19 et Médecine générale CORONAVIRUS et Médecine Générale CORONAVIRUS - Epidémie, étudiants et MSU CP CNGE - Baclofène et sécurité des patients CP CNGE : Indépendance des médecins : un gage de qualité CP CNGE : Problème du choix des internes en Ile de France : Mme la Ministre s’agace et se trompe CP Homéopathie : le CNGE se félicite de la décision du grouvernement - Juillet 2019 CP Maladie de Lyme : 24 sociétés savantes se mobilisent pour protéger les patients CP CNGE - Homéopathie : une clarification bienvenue qui appelle une suite -Juillet 2019 CP CNGE - Il est temps de dérembourser les médicaments homéopathiques - Janvier 2019 CP CNGE / SNEMG Juin 2018 - Progression de l’offre des stages en médecine générale CP CNGE - Janvier 2018 - Dépistage du cancer du sein : pour une évolution au service des patient(e)s CP CNGE Décembre 2016 -Les publications de la filière universitaire de médecine générale en 2015 CP CNGE du 24 octobre 2016 - Conventionnement sélectif des médecins généralistes Faut-il avoir peur des médicaments ? Avril 2015 CP CNGE Mars 2015 - Médecine générale : où est passé le rapport Druais ? CP CNGE avril 2014 - Effectifs d'enseignants et d'étudiants en médecine générale CP CNGE mars 2014 - Qualification spécialiste MG CP CNGE janv 2014 - Le CNGE salue la mémoire de Jehan de Butler CP CNGE nov 2013 - Succès manifeste pour le congrès des 30 ans du CNGE CP CNGE nov 2013 - Lutter intelligemment contre l'antibio résistance CP CNGE mai 2013 - Alerte concernant les effectifs d’enseignants et d’internes en médecine générale CP CNGE déc 2012 - Le CNGE recense 6724 MSU et attend des mesures CP CNGE nov 2012 - V. Renard reconduit à la tête du CNGE CP CNGE nov 2012 - Mme la Ministre de la Santé au Congrès annuel du CNGE à Lyon CP CNGE sept 2012 - Maisons de santé universitaires pluri professionnelles CP CNGE juin 2012 - Modifier le dispositif DPC CP CNGE Déc 2011 - Des moyens pour poursuivre les efforts de recrutement et de formation des MSU Fichiers joints: |
CP CNGE Mars 2017 : Réforme du 3e cycle. Dernier rebondissement qui va détourner les internes de la médecine générale et aggraver la démographie !Créé le lundi 20 mars 2017
Réforme du 3e cycle : Dernier rebondissement qui va détourner les internes de la médecine générale et aggraver la démographie !
Montreuil, le 20/03/2017
La réforme du 3e cycle doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine. Le nouveau Diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine générale devait à cette occasion se développer et devenir l’équivalent des autres DES pour : - Construire une 4e année professionnalisante permettant aux internes de s’installer à l’issue de leur DES ce qu’ils ne font pas actuellement. - Augmenter le nombre de stages en médecine générale, en santé de la femme et en santé de l’enfant pour répondre aux besoins de santé de la population et à la construction de leurs compétences professionnelles. - Orienter leur cursus vers la médecine générale en ne permettant plus que le DES de médecine générale ne soit qu’une voie de passage vers d’autres exercices les détournant de la médecine générale. Les ministres ont malheureusement entériné que le DES de médecine générale ne devait passer à 4 ans que dans un délai indéterminé. Il faut selon eux au moins 4 ans pour tous les nouveaux DES sauf pour la médecine générale qui est stigmatisé comme le seul DES à 3 ans. De surcroît, nous venons d’apprendre qu’en dernière minute : - Il ne serait plus question d’avoir un stage en santé de l’enfant et un stage en santé de la femme comme il est nécessaire pour la formation des futurs généralistes. A la place apparaitrait un stage dit « libre » même s’il n’a pas de rapport avec la médecine générale, s’il oriente vers d’autres disciplines que la médecine générale y compris en milieu hospitalier. - Le DES de médecine générale permettrait de faire toutes les « formations spécifiques transversales » possibles, formations complémentaires sans rapport avec la médecine générale. Le DES de médecine générale serait donc, encore plus qu’avant, un DES de transit, voie organisée la plus courte encourageant les internes à le choisir pour s’orienter vers d’autres exercices, hospitaliers ou divers, mais ne les destinant pas à la médecine générale. Ces dernières mesures seraient un grave coup supplémentaire porté à la formation en médecine générale. Elles aggraveraient la démographie médicale au moment où les élus et la population ont compris qu’il fallait un investissement structurel pour permettre à toute la population de disposer de médecins généralistes bien formés. Tous les universitaires de médecine générale, dans les facultés, sur les terrains de stage, n’acceptent pas cette situation. Ils demandent que les ministères reviennent à la raison et annulent ces changements de dernière minute, afin d’éviter de détourner les internes de la médecine générale qui manqueront demain pour la population dans les territoires. Contact presse : Pr Vincent Renard 06 25 80 33 29 Fichiers joints |