CP CNGE/SNEMG Avril 2016 - Stagnation du ratio enseignants/étudiants dans la filière universitaire de médecine générale.
Créé le lundi 23 mai 2016
Stagnation du ratio enseignants/étudiants dans la filière universitaire de médecine générale.
Le collège national des généralistes enseignants (CNGE) et le syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) s’associent chaque année pour recenser les données phares de la filière universitaire de médecine générale (FUMG).
Cette année, chaque département universitaire de médecine générale a renseigné ses effectifs concernant les enseignants, étudiants, maîtres de stage des universités (MSU), les stages réalisés et les publications, avec des données vérifiées au 01/01/2016. Au 1er janvier 2016, 14 870 étudiants étaient inscrits dans le diplôme d’études spécialisées (D.E.S) de médecine générale soit une augmentation de 4,7% par rapport au 1er janvier 2015.
L’analyse détaillée des effectifs relève que 3 925 étudiants étaient inscrits en 1ère année du D.E.S de médecine générale soit une augmentation de 6% des nouveaux internes par rapport à l’année dernière. En parallèle, 3 234 internes étaient toujours inscrits dans le D.E.S au-delà des trois années de la durée théorique du cursus soit une diminution de 5% par rapport à l’année dernière.
Au 1er janvier 2016, on recensait 150,5 enseignants équivalents temps plein (ETP) pour encadrer les internes, soit une augmentation de 2,4% par rapport à l’année dernière. Les effectifs étudiants augmentaient donc toujours plus rapidement que les effectifs enseignants. En conséquence, le ratio enseignant ETP/étudiant ne s’améliorait toujours pas et s’établissait à 1 enseignant ETP pour 99 étudiants contre 1 pour 97 au 1er janvier 2015. Ce chiffre est toujours considérablement inférieur aux standards universitaires.
Le CNGE et le SNEMG demandent que les tutelles poursuivent et amplifient leurs efforts pour donner à la médecine générale les moyens humains suffisants pour la formation des futurs spécialistes de médecine générale. Ce sont ces mesures qui contribueront demain à l’installation de médecins généralistes compétents dans les territoires.
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